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Feugham vision
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20 juillet 2009

Atelier de Dramaturgie 2009

            Atelier de dramaturgie – Impressions écrites

Maryse Bonny (Metteur en scène et comédienne, France) :

BILAN DE L’ATELIER :

Ces douze jours de formation m’ont comblée et sont allés bien au-delà de mes attentes.

Convivial, chaleureux, interactif, dense, riche et ambitieux… quelques qualificatifs qui me viennent à l’esprit pour caractériser l’esprit et le contenu de cet atelier de formation.

Ambitieux dans ses objectifs : savant dosage de théorie et de pratique.

Ø  Objectifs culturels : chacun repart avec un :

·        corpus de textes dramatiques, judicieusement choisis pour l’originalité de leur structure et de leur écriture et pour la profondeur des thèmes traités, suscitant des discussions très engagées…

·        la bibliothèque mise à la disposition a permis d’enrichir les connaissances d’auteurs, metteurs en scène, etc. … les références multiples à des auteurs ou théoriciens du monde.

Tout cela constitue un « terreau » sur lequel peut s’appuyer la réflexion de l’artiste.

Ø  Objectifs méthodologiques : L’étude des différentes théories d’analyse de l’œuvre dramatique donne des clés, des outils pour la lecture approfondie et la compréhension des textes, nécessaires au metteur en scène et au comédien.

Kouam a su, avec beaucoup de pédagogie, mettre à la portée de tous, ces théories un peu rébarbatives, mais nécessaires.

Ø  Le partage des points de vue, des pratiques, des expériences d’artistes de niveau très hétérogène dans leur parcours artistique ou intellectuel (certains ayant déjà un parcours et un palmarès remarquables tandis que d’autres en sont à leur début) s’est effectué avec une grande liberté, une écoute attentive de l’autre, dans le respect, chacun s’exprimant sans complexe, apportant sa touche, sa pierre à l’édifice …

Ø  La mise en œuvre de tous les procédés étudiés, le passage à la pratique, à la création a été un moment fort de ce stage avec la présentation du travail en fin de parcours.

J’espère pouvoir lire plus tard, les œuvres des deux auteurs de ce stage.

Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié le travail de mise en scène d’une œuvre difficile, mais forte, profonde et intéressante : EL MONA ; un vrai travail d’équipe avec des comédiens, très investis, engagés.

J’ai été sensible, et ai apprécié la manière dont Rodrigue Norman a animé cet atelier. Il sait, avec beaucoup de délicatesse, dire les mots qu’il faut, pour orienter la réflexion et surtout donner confiance pour mener à bien le travail.

J’aurais encore beaucoup d’éloge à exprimer et sans flagornerie (ce n’est pas mon genre, j’ai plutôt la « dent dure ») mais le temps presse.

Je terminerai par l’ambiance très chaleureuse de ce stage, très conviviale, que l’on doit en grande partie aux organisateurs : Kouam, Wakeu et toute la Compagnie Feugham : Amstrong, Topito, Salomon, Emmanuel, Max et Denise qui, en plus de l’atelier, assumaient toutes les tâches matérielles. Merci, Denise pour les délicieux et variés petits déj.

Pour conclure : je suis candidate à tout stage, atelier, séminaire, colloque … que vous organiserez.

La suite : un stage de « consolidation des acquis » ou de perfectionnement s’impose !!!

Et je souhaite vivement y participer.

MERCI pour tout !

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

M.B. : Pour tout et pour rien.

*

Dovie Kendo (Metteure en scène et comédienne, Cameroun) :

Ce matin nous allons tous faire le point sur les douze jours magnifiques d’échange, de travail et d’apprentissage.

Quelle magnifique idée de penser dramaturgie, mise en scène et jeu de l’acteur sans oublier la scénographie ? J’ai particulièrement aimé la manière de décortiquer et d’aborder les textes, les pièces de théâtre. Dommage que ça ne dure que quelques jours !

Mais je rentre très fière. Je manque les mots pour exprimer tout ce que j’ai appris pendant l’atelier. Mon souhait c’est de pousser plus loin ma formation en mise en scène.

Merci à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué afin que ce travail aille au bout.

Merci à Kouam de partager avec nous sa connaissance de l’art. Merci à Rodrigue Norman pour sa simplicité et sa façon humble de nous expliquer les choses et de nous donner les codes pour aborder le travail de mise en scène.

Merci à la Compagnie Feugham de nous respecter et de nous mettre dans les bonnes conditions de travail. Merci à tous.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

D.K. : Pour partager.

*

Benoît Kongbo (Auteur dramatique, Centrafrique) :

Ces dernières années, notre théâtre, le théâtre africain, est très actif sur la scène internationale.

En fait, son souci de sortir des ténèbres qui le maintenaient dans l’anonymat témoigne de la volonté tenace des auteurs et comédiens à transformer le théâtre en outil transcendant… les frontières culturelles.

Il est vrai que notre théâtre n’est pas très développé ou est en voie de développement pour ne pas dire sous-développé.

Il est vrai que notre théâtre a encore du chemin à faire. Pour se découvrir, se faire découvrir et pourquoi pas, s’affirmer pleinement.

Il est vrai que notre théâtre n’est pas très émancipé, très affranchi de certaines valeurs qui compliquent son parcours parce qu’il n’a pas encore su appréhender tous les contours de cette discipline de la parole gesticulée.

Cependant, notre théâtre ne peut véritablement émerger que si nous le canalisons en lui traçant un chemin avec toutes les spécificités que requiert notre identité.

Car ne l’oublions pas ! Il s’agit de l’Afrique et le théâtre africain, quand bien même il voudrait parvenir à l’universel, ne pourrait jamais, au grand jamais, ressembler au théâtre européen ou asiatique.

La preuve en est que notre théâtre est souvent sollicité dans les festivals internationaux pour son originalité et son exotisme.

(27/02/2009)

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

B. K. : Pour dépasser quelques fois ma bêtise.

*

Emery Noudjiep (Auteur dramatique et metteur en scène, Cameroun) :

Pour répondre à la question de savoir ce que je pense de l’atelier, je voudrais m’appuyer sur la dernière interview de Messi Martin qui parlant de Richard Bona et de Ngoy Djeka, qu’il avait formés en musique alors que ces derniers faisaient le collège, dit du premier qu’il n’avait pas de talent mais était curieux, disposé à apprendre et comprendre les mécanismes de fonctionnement de la musique. Parlant du deuxième, il dit de Ngoy Djeka qu’il était très talentueux mais apprenait peu, comptant sur son seul talent. Aujourd’hui, le temps a passé et on constate que Richard Bona mène une carrière internationale et est reconnu comme l’un des meilleurs alors que pour Ngoy Djeka on en est encore à se demander s’il se questionne sur ce qu’il produit comme musique. C’est malheureusement comme cela que fonctionne la majorité des artistes camerounais. On se forme sur le tas, on pratique sur le tas et on finit frustré sans jamais avoir compris le pourquoi et le comment des choses – qu’on commet par conséquent à moitié ou alors très gauchement. La question de la formation se fait de plus en plus urgente dans le milieu artistique. On n’a pas d’école sur place et ceux d’Europe sont hors prix.

La formule d’atelier de formation est toute trouvée dans ce sens. Cela fait cinq ans que j’écris des pièces de théâtre, trois que je fais la mise en scène mais jamais je n’avais su que mon travail pouvait être lu dans sa structure avec autant de clarté.

En cela l’atelier devient certainement un maillon important pour la suite de ma carrière. Le regard que j’ai de mes pièces et celles des autres est différent maintenant.

Puissent des initiatives pareilles se multiplier !

Merci à toi cher Kouam d’y avoir pensé, merci d’avoir veillé à transmettre la science et d’avoir su créer pour cela les dispositions qu’il faillait ainsi que la bonne ambiance, même si j’en repars avec un goût de pas fini.

Vivement au prochain atelier !

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

D.K. : Pour en perdre l’envie.

*

Tamar Tientcheu (Comédienne, Cameroun) :

Quelles sont mes impressions par rapport à l’Atelier du Monde ?

Eh bien, je ne saurais exprimer avec des mots ou encore écrire ce que je ressens en ce moment précis.

L’atelier du monde, eh bien je résume en trois mots : passionnant, enrichissant et fantastique.

Comme disait quelqu’un quelque part, « les bonnes choses ne durent jamais. » J’aurais souhaité que cela dure des jours encore, voire des mois pourquoi pas. Mais hélas, c’est bien fini !

Je repars chez moi avec une nouvelle vision du théâtre. Une nouvelle façon d’approcher les textes en tant que comédienne.

Bref une compréhension approfondie dans mon travail.

Je ne saurais m’arrêter sans remercier le porteur de ce projet fantastique M. Kouam Tawa pour l’attention qu’il a eu à mon égard pour que j’y participe, la Compagnie Feugham et toutes les merveilleuses personnes que j’ai rencontrées ici. Vous êtes tous dans mon cœur. Je vous aime.

27. 02. 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

T.T. : Pour m’amuser, jouer, dire des pensées.

*

Eric Delphin Kwegoue (Metteur en scène et comédien, Cameroun) :

Sur l’atelier :

Je repars de cet atelier sur la dramaturgie dans le processus de création avec beaucoup d’outils fondamentaux qui me permettront d’aborder très prochainement mes textes et mes mises en scène.

C’est pour dire l’importance de ce que j’ai acquis durant ces douze jours. C’était pour moi à la fois un véritable travail de réflexion, de recherche et de formation sans lequel il serait difficile aux jeunes créateurs que nous sommes d’atteindre les niveaux de l’esprit de création. Le vide qui au départ était en moi s’est vu rempli tout au long de ces jours enrichissants de connaissance. Tous ces textes que nous avons lus et étudiés, tous ces films que nous avons regardés et analysés, toutes ces discussions sur l’expérience artistique et ces débats essentiels sur les questions primordiales de la dramaturgie, m’amènent à me reposer un grand nombre de questions sur ma démarche, sur cette quête esthétique qui m’enivre.

Depuis 2000, date à laquelle je commence le théâtre, voici l’un des ateliers qui marque sa note dans ma carrière.

Un tel atelier qui rassemble à la fois dramaturges, metteurs en scène, scénographes et comédiens est un moyen, je pense, de lutter contre la pauvreté et l’égoïsme dont souffrent nos créations théâtrales où le metteur en scène se qualifie comme faiseur de tout.

Devant une telle initiation qui réinterroge nos visions et nos aspirations créatrices, je ne peux que retirer mon béret devant les organisateurs, la Compagnie Feugham de Bafoussam, CulturesFrance et l’A.F.C. de Dschang.

27 – 02 – 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

E.D.K. : Pour retrouver les énergies égarées.

*

Inès Bebey (Auteur dramatique, Cameroun) :                                                            

A mon humble avis…

J’ai été particulièrement touchée par la convivialité et le respect qui régnaient entre les participants.

Venus de diverses classes sociales et de diverses nationalités, nous avons partagé pendant douze jours un même espace sans aucun complexe vis-à-vis des uns et des autres…

Tout a été mis en place pour rendre notre séjour et l’atelier du monde agréables dans le sens pédagogique et logistique (hébergement et restauration).

La méthode pédagogique m’a permis d’acquérir plus de connaissances dans le processus de création d’une œuvre dramatique (déconstruction et construction). On menait des réflexions autour des thèmes relatifs à l’existence humaine. Les textes choisis pour la circonstance et les films qu’on projetait ont conscientisé par leurs profondeurs.

Rien n’a été fait au hasard, tout était coordonné dans les différents ateliers.

La discussion d’une œuvre de Daniel Keene, « Avis aux intéressés », m’a confronté à une douleur que j’avais longtemps enfouie au fond de moi-même.

Cet atelier m’a permis de me remettre en question et de revoir ma manière d’aborder l’écriture dramaturgique. Grâce à cet atelier, je n’aborderai plus les thèmes que je choisis avec légèreté…

27 - 02 - 09

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

I.B. : Pour combler mes lacunes intellectuelles.

*

Kocou Yemadjé (Metteur en scène et scénographe, Bénin) :

Impressions sur l’atelier :

Pour moi, j’ai appris, travaillé et me suis amusé. Je n’ai vraiment pas de suggestions à faire sinon de réitérer l’expérience qui pour moi est probante.

Nous avons été logés et nourris dans de bonnes conditions.

Je tiens absolument à dire que les encadreurs ont su avec bonne pédagogie nous inculquer leur savoir. De la théorie à la pratique sans oublier les présentations de travaux, ça n’a été que du bonheur.

Le travail s’est fait en toute convivialité. Très bonne ambiance de travail.

C’est pour moi l’occasion de dire un grand merci à la Compagnie Feugham pour ce bel exercice.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

K.Y. : Pour me découvrir.

*

Salomon Fogang (Comédien, Cameroun) :

Quelles sont mes impressions sur l’atelier ?

D’abord, je dis que cet atelier est une aubaine pour moi parce que chez nous il n’y a pas d’école de formation pour les écrivains, ni pour les comédiens. J’aurai un niveau assez élevé maintenant pour pouvoir étudier et comprendre une œuvre dramatique. Quelque chose changera en bien sur le jeu du comédien que je suis ; bref, je sors content de cet atelier parce que j’ai beaucoup appris. J’en profite pour dire merci à tous ceux qui ont mis en place ce projet.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

S.F. : Pour vivre tranquille et heureux.

*

Noubissi Tchoupo (Comédien, Cameroun) :                           

Mes impressions à l’issue de l’atelier :

Honnêtement, j’avoue que je suis très impressionné par ce que j’ai vécu pendant ces 12 jours à Dschang.

Notamment sur la dramaturgie dont je n’ai pas tout compris. Mais je crois qu’avec le recul, je serais capable de dire ce que je pense, même si je ne peux pas tout expliquer.

J’ai profité de cet atelier pour aborder la scénographie que je ne connaissais pas et que je découvre très intéressante. Ce qui change radicalement ma manière de penser les choses, l’espace et même les endroits que je connaissais déjà : je n’aurai plus jamais le même regard sur les objets qui m’entourent.

Ceci me pousse à aller plus loin dans la recherche et la compréhension de tout ce qui peut m’être utile, en tant que comédien sur un plateau de théâtre.

Sur le plan humain, on a toujours à apprendre des autres. Je crois enfin que le théâtre brise toutes les frontières et rapproche les hommes malgré nos comportements un peu antisociaux.

27 - 02 - 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

N.T. : Pour changer.

*

Abdoulaye Abdoul Oumaté (Comédien, Tchad) :

Cette formation sur la dramaturgie dans le processus de création théâtrale est capitale.

Cela nous a permis tout d’abord de voir la place qu’occupe la dramaturgie dans notre travail d’acteur, de metteur en scène, de scénographe et d’auteur dramatique.

Le travail que nous venons de faire est capital pour l’avenir du théâtre de demain et pour un théâtre proche de son public.

En ce moment de notre histoire, cette formation a sa raison d’être.

Pour moi c’est la seule formation qui m’a permis de me poser des questions.

Ce 27/02/2009.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

A. A. O. : Dire, partager l’insupportable pour que...

*

Emmanuel Fotié dit Je m’appelle (Comédien et musicien, Cameroun) :

Dschang – Atelier du Monde pour la formation en dramaturgie.

Mes impressions sont bonnes : cet atelier a été et sera pour moi un élément catalyseur dans ma vie. Vie d’artiste et vie tout court. J’en ai tiré beaucoup de leçons, notamment sur le jeu d’acteur qui était mon option. Bref, je rentre de cet atelier très grandi.

Sur le plan des relations humaines, là aussi, cet atelier m’aura apporté beaucoup de choses. Il m’a permis de rencontrer des amis, notamment ceux de la France, de la R.D.C., de la R.C.A., du Benin, du Togo, du Sahara Occidental, du Tchad et bien entendu des autres villes du Cameroun.

Pour être très modeste, car je pourrais écrire sur plusieurs pages mes impressions, je dirais tout simplement Merci aux initiateurs de cet atelier, Messieurs Kouam Tawa et Wakeu Fogaing, nos dirigeants de la Compagnie Feugham de Bafoussam. Merci à CulturesFrance qui a octroyé la bourse qui a permis l’atelier, Merci à Monsieur Gaëtan Montoriol, directeur de l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang, qui a mis à la disposition des comédiens le grand cadre dans lequel ils ont travaillé.

MERCI au SEIGNEUR  pour tout ce qu’il a fait durant nos travaux. Qu’il inonde de toutes ses grâces La Compagnie, tous les comédiens de l’Atelier, et l’Humanité toute entière.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

E. F. : Pour me nourrir l’intelligence.

*

Denise Djuikom (Comédienne, Cameroun) :

Les expériences de cet atelier sont multiples.

Elles m’ont beaucoup apporté.

1-     En dramaturgie : maintenant je suis sûre d’une chose, je ne regarderai plus jamais un film sans m’amuser à le décomposer pour comprendre comment il est construit. Désormais, l’histoire ne suffira plus à m’accrocher.

2-     Dans le jeu d’acteur : mettre un corps à disposition ! Je me rends compte d’une chose très importante : le sport et le théâtre vont de pair.

26/2/09

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

D.D. : J’ai envie de m’exprimer.

*

Marlise Bété (Metteure en scène, Cameroun) :

Mes impressions sur l’atelier de dramaturgie :

L’atelier de dramaturgie a été pour moi très bien. J’ai appris de nouvelles choses. J’ai rencontré de nouvelles personnes. Seulement, je pense qu’il a été très court. Il aurait fallu le faire sur un minimum d’un mois. Pour que les participants aient à leur disposition un maximum de connaissances.

Je dois ici saluer la Compagnie Feugham qui nous a bien reçus, avec beaucoup d’humanisme. Rarement sur des événements en Afrique centrale, les artistes sont traités dans des conditions aussi bonnes.

En perspective, quelques projets ente les participants se réaliseront.

Merci ! Bravo Feugham !

27 février 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

M.B. : Par amour et par nécessité.

*

Topito (Comédien et musicien, Cameroun) :                                                                

Quelles sont mes impressions ?

Mes impressions à la fin de cet atelier sont bonnes dans la mesure où tout s’est passé comme le programme le prévoyait, et bien.

Je suis d’autant plus satisfait que j’ai eu de bons échanges avec tous les participants (auteurs, metteurs en scène, scénographes et comédiens).

Je suis aussi heureux de la façon dont les cours ont été dispensés sur la dramaturgie, sur les ingrédients à utiliser pour bien construire une pièce de théâtre. A la fin de cet atelier qui a duré 12 jours, j’ai une nouvelle vision du métier d’acteur.

J’ai surtout été très satisfait par le travail et la qualité des formateurs.

Dschang, le 27 - 02- 009.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

T : Pour sa raison d’être.

*

Pasco Losanganya (Comédienne, République Démocratique du Congo) :

Mes impressions sur l’Atelier du Monde sur la dramaturgie :

L’Atelier du Monde sur la dramaturgie a été d’une grande importance pour moi dans le sens où j’ai rencontré beaucoup de personnes venant du monde, et j’ai enrichi une fois de plus mon bagage artistique sur les méthodes et techniques de la dramaturgie.

La matière a été très abondante, y compris la documentation qui soutenait à chaque fois notre matière.

J’ai rencontré des auteurs à travers leurs œuvres.

Je remercie vivement les membres de la Compagnie Feugham pour leur accueil et leur organisation. J’ai été logé dans de bonnes conditions, le repas était toujours à l’heure et la subvention m’a permis de bien passer mon séjour à Dschang.

Mon regret est que je n’ai pas pu étancher ma soif à cause du court séjour. Mais je crois que la Compagnie Feugham prochainement cherchera les voies et moyens pour prolonger le séjour.

Merci pour votre sens d’humanisme et à la prochaine. Que Dieu bénisse Feugham !

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

P.L. : Victime d’une réalité.

*

Max Hylarion T. Mbakop (Comédien, Cameroun) :                                             

Quelles sont mes impressions sur l’atelier ?

Humblement, je n’ai jamais assisté à un atelier comme celui-ci.

-         L’accueil : il n’y a aucun moment où je me suis senti seul. Je me sentais chez moi.

-         La nutrition : quand je venais je ne m’attendais pas à ce qu’on me nourrisse de la sorte.  Moi particulièrement, j’ai été touché parce geste.

-         L’atelier : c’est le point le plus important. En quelques jours seulement (12) j’ai compris tout un tas de choses. Il y avait plusieurs modules (écriture, scénographie, mise en scène, jeu d’acteur) que j’ai pu comprendre plus aisément en écoutant les interventions des uns et des autres. C’était tellement riche pour moi que je sens une étincelle en moi qui brille et me demande de prouver que j’ai quelque chose à faire dans le théâtre. La façon dont Kouam Tawa dispensait les cours sur la dramaturgie était très originale.

On ne peut pas en sortir la tête vide. Je me sens à mesure, grâce à ce cours, grâce à cet atelier de faire de grandes choses, parce que je me dis : « Je connais un peu. Je commence à avoir de quoi poursuivre ma quête ».

-         L’attitude des participants : dans l’ensemble c’était bien. Les participants étaient ouverts, ce qui m’a permis de mûrir mes pensées et de combler certaines choses. D’autres m’ont servi d’exemple : (Salah, Rodrigue Norman, Kouam Tawa, Abdoulaye Oumaté) pour ne citer que ceux là. En les observant, je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de travail à faire.

Je ne sais pas ce que j’ai raconté sur cette feuille parce que j’aurais voulu dire beaucoup de choses. Les mots me manquent.

Tout ce que je sais est que cet atelier a été capital pour moi. Et je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé à y participer.

C’était magnifique !

Une fois de plus merci.       

27 - 02 – 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

M.H.M. : Je m’y sens.

*

Wakeu Fogaing (Comédien et auteur dramatique, Cameroun) :

Après les douze jours passés ensemble autour de la question de la dramaturgie, j’ai le sentiment d’avoir communié avec mes confrères du théâtre sur une question essentielle.

Pendant l’atelier du jeu d’acteur que j’animais, la connaissance de la construction d’une œuvre dramatique semblait ne pas être la préoccupation des acteurs. Aussi faillit-il leur faire comprendre qu’une création dramatique nécessite la compréhension de cette construction.

A la fin de cet atelier, le partage est de taille pour le travail des corps, des voix, des émotions proportionnellement au crescendo dramatique de l’œuvre à monter.

Je suis très content à la fin de ce travail et attends les répercussions sur les prochaines créations.

Je profite ici pour dire merci à CulturesFrance qui nous a permis de tenir cet atelier et surtout à l’Alliance Franco-camerounaise qui a permis d’investir ses espaces pour être heureux en partageant nos préoccupations. 

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

W.F. : Pour dire mon ennui.

*

Salah Khatri (Auteur dramatique et metteur en scène, Sahara Occidental) :

Mes impressions sur l’atelier du monde :

L’atelier de la dramaturgie était pour moi une nouvelle expérience académique et professionnelle.

Par le contenu (théâtre, cinéma, poésie, roman, musique) et par les questionnements quotidiens comme (Qui êtes-vous? Pourquoi faites-vous du théâtre ? Que cherchez-vous ? Que peut le théâtre ? Que pensez-vous de notre théâtre ?) et par le travail pratique demandé à chaque participant (mise en scène, jeu d’acteur, scénographie, écriture) :

-         La maitrise du sujet et la pédagogie de  Kouam Tawa.

-         La qualité des débats dans l’atelier et après l’atelier.

-         La responsabilité et le sens de la préparation de cet atelier, l’accueil, l’hospitalité et la disponibilité des membres de la Compagnie Feugham.

-         La convivialité, le sens humain et professionnel de tous les participants.

-         La qualité du logement et des repas.

Cette expérience à montré qu’en Afrique les artistes ont besoin des ateliers professionnels comme celui-ci.

Dans l’absence d’une politique culturelle, d’une éducation artistique et des activités artistiques dans les milieux scolaires en Afrique et dans l’absence des établissements d’enseignement de théâtre et d’art, je souhaite qu’une école itinérante comme cet atelier puisse voir le jour, comme moyen pour former les artistes africains.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

S.K. : Pour ne pas mourir.

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