Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Feugham vision

Feugham vision
Derniers commentaires
Archives
1 septembre 2011

Mémoire d'une peau de William Sassine en tournée

Theatre: "Memoires d'une peau"

Du 10 u 17 septembre prochain, la pièce de théâtre "Memoire d'une peau" sera jouée par la Compagnie Feugham (troupe théâtrale camerounaise basée à Bafoussam) dans tout le réseau culturel français du Cameroun.

Ecrite par Williams Sassine, cette pièce est mise en scène par Kouam Tawa avec Wakeu Fogaing.

"Mémoire d'une peau" est l'histoire de Milo Kan, albinos à qui la vie n'a pas fait de cadeau. Il rêve d'une grande histoire qui lui fera oublier son manque d'enfance, son trop-plein de nature volage, son père discontinu, sa mère interrompue. Mais comment cesser d'être une ombre de Blanc et un négatif de Nègre quand on trouve l'amour rêvé auprès d'une femme noire et d'un homme blanc eux-mêmes albinos à leur façon ?

Les dates sont les suivantes:

le samedi 10 septembre à l'Alliance française de Garoua,

le mardi 13 septembre à l'Alliance française de Bamenda,

le mercredi 14 septembre à l'Alliance française de Dschang,

le vendredi 16 septembre au CCF de Douala,

le samedi 17 septembre à 19h30 au CCF de Yaoundé.

Publicité
1 septembre 2011

Mémoire d'une peau de William Sassine en tournée

Theatre: "Memoires d'une peau"

Du 10 u 17 septembre prochain, la pièce de théâtre "Memoire d'une peau" sera jouée par la Compagnie Feugham (troupe théâtrale camerounaise basée à Bafoussam) dans tout le réseau culturel français du Cameroun.

Ecrite par Williams Sassine, cette pièce est mise en scène par Kouam Tawa avec Wakeu Fogaing.

"Mémoire d'une peau" est l'histoire de Milo Kan, albinos à qui la vie n'a pas fait de cadeau. Il rêve d'une grande histoire qui lui fera oublier son manque d'enfance, son trop-plein de nature volage, son père discontinu, sa mère interrompue. Mais comment cesser d'être une ombre de Blanc et un négatif de Nègre quand on trouve l'amour rêvé auprès d'une femme noire et d'un homme blanc eux-mêmes albinos à leur façon ?

Les dates sont les suivantes:

le samedi 10 septembre à l'Alliance française de Garoua,

le mardi 13 septembre à l'Alliance française de Bamenda,

le mercredi 14 septembre à l'Alliance française de Dschang,

le vendredi 16 septembre au CCF de Douala,

le samedi 17 septembre à 19h30 au CCF de Yaoundé.

4 mars 2011

Théâtre Samedi Chez Denise

Théâtre Chez Denise tous les  Samedis du mois de Mars

Théâtre
   Le Féminisme n’est pas une maladie Contagieuse qui va envers et contre tous prendre en otage les femmes. Tels sont les mots-rages que Denise comédienne de la Compagnie Feugham de Bafoussam prend en charge pour dire le mal-être des femmes seules, des femmes libres et libérées d’une certaine manière par la société d’exclusion. La société aux mœurs stables et inviolables.
Je ne suis pas en colère… je crie
Avec
Denise Djuikom
Tous les samedis du mois de Mars à 19 heures
Au Café-Resto Chez Denise
Bafoussam descente Monument Wanko; face ELECAM  Tamdja
Texte et mise en scène de Wakeu Fogaing
Extrait:
Je suis la handicapée de la société qui m’a fait handicapée. Je suis la honte de votre quotidien pas ma honte. Je n’ai rien fait pour puer alors je pue au plus fort de mon odeur de femme. Sans rancune. De toutes les femmes qui ne peuvent pas puer, j’ai prie les odeurs en moi... Je suis une femme libérée. Libre et libérée. Je ne peux pas être cocufiée. Je ne peux pas cocufier quelqu’un. Je ne peux pas demander le divorce et personne ne peut divorcer de moi.

Production : Compagnie Feugham
Téléphone : 99 82 83 27- 99 99 40 65 E-mail : compagniefeugham@yahoo.fr
14 septembre 2010

Wakeu Fogaing et le cinquantenaire

WAKEU FOGAING ET LE CINQUANTENAIRE 

Un nouveau spectacle et un thème de circonstance : 
le Cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun, que Wakeu Fogaing honore avec une jubilation particulière. 


1Wakeu Fogaing est né un 20 mai et ce n’est pas sans conséquence sur son éducation, sur son enfance et sur sa carrière. C’est autour de la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun qu’il tourne en dérision son enfance et son rapport avec son père. 
Celui-ci était en effet persuadé que la date de naissance de son fils conférait automatiquement à ce dernier une responsabilité particulière...

Wakeu Fogaing délaisse, le temps d’un spectacle, le destin de Monsieur Nimportequi qu’il conte depuis une décennie, et jette un regard dans le rétroviseur de sa vie jusqu’à ce Cinquantenaire. 
Il se saisit des mots, du langage et, via une alchimie particulière, les transforme pour décrire ce qu’il considère comme « le sort de son quotidien ».

La première partie de ce spectacle sera assurée par deux jeunes talents parrainés par Wakeu Fogaing.

Wakeu Fogaing est auteur, comédien, metteur en scène et dirige la Compagnie de théâtre Feugham, (Bafoussam) depuis 1993 avec l’auteur dramatique Kouam Tawa. 

Jeudi 21 Octobre 2010 à 20h
Tarifs : 2500 Fcfa / 1500 Fcfa Adhérents

12 juillet 2010

Au clair du soir

Au clair du soir 54

 

 La Compagnie Feugham

Présentera

 Une leçon de calcul

 de

 Wakeu Fogaing

 ce

 Samedi 17 juillet 2010 à 19 heures

 Chez Denise

Une leçon de calcul est un spectacle de théâtre créé par la Compagnie Feugham le 03 juillet 2010 à Bafoussam, dans une mise en scène de Kouam Tawa et une régie de Louis Marie Armstrong, avec Denise Djuikom et Maximilienne Maténé.

Ce spectacle pour jeunes et adultes réunit et confronte deux femmes que séparent le vécu et la vision du monde.

Il y a duel, il y a duo, il y a match !

 Un extrait de la pièce :

Marthe : Tu n’es qu’une insensée ! Que fait cette insensée sur mon chemin ?

La pauvre : Pas aussi insensée que toi ! Continue ta tâche. Mets fin à ta vie. Aujourd’hui est ton dernier jour ! Le dernier jour de Marthe.

Marthe : Tu n’as pas d’observation à me faire ! Quel est ce malheur qui se place sur mon chemin ? Je te dois ?  Ma vie ne concerne que moi.

 

La pauvre : Ce que tu dis est clair femme des hauts milieux. C’est la raison pour laquelle j’attends. J’espère seulement que tu ne me feras pas attendre longtemps.

Marthe : Tu attendras une éternité, mangeuse d’homme ! Je suis une viande amère, une peste pour les tiens. Misérable femme !

 

La pauvre : Tu n’es une peste que pour toi-même. Pour la société. Meurs tranquille sans maudire le monde. Névrosée de la société. Meurs !

Marthe : (descendant de l’arbre) Moi névrosée ? Qu’est-ce que la misère attend pour vous supprimer de la terre ? Névrosée… Marthe… Tu ne penses tout de même pas que je vais essuyer cette injure.

La pauvre : Tu vas le faire ! Et de la plus belle des manières ! Pour qui te prends-tu pour te donner le droit de supprimer une vie ?

 

Marthe : C’est ma vie ! L’idiote… Elle me pose des questions. Est-ce que tu peux comprendre que je fais de ma vie ce que je veux ?

La pauvre : As-tu le droit de la supprimer ?

Marthe : As-tu le droit de m’en empêcher ?

La pauvre : Pose-toi cette question !

Marthe : Réponds à cette question !

 

La pauvre : Non ! J’attends. C’est une chose que je sais faire de mieux en mieux. Attendre. Ma récompense est dans l’attente. Aujourd’hui c’est ton dernier jour. Le calcul est bien fait ! 

Wakeu Fogaing, in Une leçon de calcul, inédit.

 

Au clair du soir est un programme hebdomadaire de représentation théâtrale de la Compagnie Feugham. Contact : Tél : (237) 96 17 09 24 / (237) 99 99 40 65. Courriel : compagniefeugham@yahoo.fr

 Chez Denise est le restaurant-café-théâtre attenant à l’école privée La Colombe, entre le Monument Wanko et l’Entrée du Stade de Bafoussam. Contact : (237) 99 82 83 27.

 

Cette feuille d’information tient lieu d’invitation !

Publicité
8 novembre 2009

le rire nous enivre à Yaoundé au Cameroun

Théâtre : Louis-Marie Armstrong chasse l’ennui des salles de spectacle


Ecrit par Stéphanie Dongmo


28-10-2009 Pour le Quotidien le jour



Le comédien a donné un one-man-show samedi dernier au Centre culturel Francis Bebey de Yaoundé.
Je suis le chasseur de l’ennui. Mon défi le plus grand, chaque jour, c’est chasser l’ennui. L’ennui qui nuit. Qui peut vous nuire tous les jours. Comme un moustique qui chante ». Paroles de Louis-Marie Noubissi Tchoupo, plus connu sous le nom de Louis-Marie Armstrong. Le comédien a donné un one-man-show intitulé « L’unique chose à dire », samedi, 24 octobre, au Centre culturel Francis Bebey (Ccfb) de Yaoundé.
La scène se déroule dans un bar. Le conteur, rôle que joue Noubissi Tchoupo, est un buveur invétéré. Mais il n’a pas toujours été un saoulard. A une époque lointaine, il était un homme sobre, jusqu’au jour où il s’est rendu compte que « tu bois tu meurs, tu ne bois pas tu meurs ». Au fil des bouteilles de bière, la langue du buveur se délie et, en sautant du coq à l’âne, il raconte des histoires caustiques de sa vie. Sa femme est son sujet favori. D’ailleurs, lui, sa femme et sa belle-mère forment un trio qui revient dans ses divagations. Belle-mère dont il attend impatiemment le décès pour hériter de ses biens ; épouse infidèle et exigeante ; lui-même, égoïste. Ne dit-il pas d’une manière cynique que « le jour où je vais cesser de m’aimer, je vais enfin aimer ma femme» ? Dans ce one-man-show, tous les sujets sont abordés et la critique toujours acerbe. Sur la religion, il s’étonne de ce que les gens peuvent croire sans voir. Sur la politique, il affirme qu’après les détournements de fonds publics, le politicien verse dans les détournements de mineurs et se sert de son immunité pour « défoncer des portes vierges ». Rien n’échappe à l’ivrogne qui ne sait pas tenir sa langue. Pendant près d’une heure, Noubissi Tchoupo a fait mourir de rire le public du Ccfb. A travers ses histoires qui se jonglent, il l’a promené dans les sombres dédales du bar, et, au-delà, dans les univers qu’il décrit. Sur le podium, le comédien de 47 ans a été précédé par Topito. Le chansonnier a interprété quelques morceaux tirés, pour certains, des poèmes de Kouam Tawa. « L’unique chose à dire » est un ensemble de textes écrits par Wakeu Fogaing, directeur de la compagnie Feugham, pour Louis-Marie Armstrong.

8 novembre 2009

Humour et rires au Ccf de Yaoundé

Humour : Les délires d’Armstrong

Le comédien a promené un miroir peu reluisant sur la société camerounaise vendredi dernier à Yaoundé.

«Spectacle en création, mon œil !» n’a pas manqué de s’exclamer un spectateur au sortir de la représentation de vendredi dernier au centre culturel François Villon de Yaoundé (Ccfvy). Un One man show de 60 minutes qui a laissé plus d’un pensif sur la société dans laquelle vivent les Camerounais en ce moment et qui n’est pas des plus facile à vivre. Comment imaginer en effet que «L’unique chose à dire» écrit par le dramaturge et comédien Wakeu Fogaing qui venait de faire salle comble à Maroua en soit encore à l’état de création comme voulait le laisser croire son créateur ? Dans tous les cas, c’est d’une représentation de bon niveau qu’il fût question en cette soirée où le rire fût pour une fois la chose la mieux partagée.

Le public n’a en effet pas boudé son plaisir. Lui qui saluait chaque sketch d’applaudissements ou de réactions fort inspirés qui se voulaient contribution au déroulé de ces histoires de bon buveur qui ne voit plus le monde que sous le prisme de Bacchus. Au fait, l’on ne s’est pas empêché de se demander ce qui avait bien pu décider un homme d’un âge fort respectable à s’abandonner à l’alcool, au point d’en devenir un inconditionnel et de sacrifier tout ce qu’il avait bâti jusqu’alors, de faire table rase d’un passé pourtant pas honteux du tout. D’aucuns diront qu’il était désabusé, ou encore qu’il n’avait que trop avalé des couleuvres dans un environnement où les plus méritants ne sont pas toujours invités à la table du partage et doivent se contenter des miettes si jamais il en reste.

Numéro
Toujours est-il que la force des textes de ce One man show a transpiré d’une interprétation remarquée. Jusque là, le public de Yaoundé avait connu Noubissi Tchoupo, Armstrong pour le côté artiste, comme membre éminent de la compagnie Feugham basée à Bafoussam. Avec cette interprétation, il gagne sans doute là les galons d’un artiste sur lequel il faille compter désormais. Lui qui sut admirablement jouer les rieurs, mieux qui sut embarquer les spectateurs dans son odyssée finalement très cérébral. Un numéro qui n’était pas sans rappeler un autre, «Les histoires de M. Nimportequi» qui fait la fortune de Wakeu Fogaing depuis quelques années maintenant et qui sera de retour très prochainement sur les planches du Ccfvy. Ou encore à cet autre, «La vie privée de Dovie Kendo» que l’artiste basée à Douala transportera en novembre prochain sur les planches d’Europe pour une tournée. Tous deux commis par Wakeu Fogainnoubissi3g, le directeur artistique de Feugham.

Si la performance de Armstrong fût convaincante, comment passer sous silence le travail de mise en scène, avec ses classiques musicaux sortis de l’imaginaire des colonnes comme James Brown ou Fela Kuti. Où encore ces lumières qui contribuèrent à focaliser l’attention sur la scène où Armstrong semblait s’amuser comme un gamin tout en débitant des propos destinés à tromper l’ennui et qui étaient en réalité une invite à réfléchir sur la vie comme elle va –mal- au quotidien. Une expression de mal être social tout en délires qui aura eu le mérite de chasser le temps d’une heure l’ennui des uns ou le mal vivre des autres. Car après tout, et comme l’a relevé Armstrong, personne «ne veut mourir ni aujourd’hui ni demain». Quoi qu’il en soit, demain sera toujours un autre jour, avec ses angoisses et ses délires puisque sous les tropiques, la vie ne donne jamais le temps de s’ennuyer!

Parfait Tabapsi

20 août 2009

les presidentielles 2011 au Cameroun

Nimportequi en Campagne spectacle

Spectacle : M. Nimportequi est déjà en campagne

La nouvelle création de Wakeu Fogaing a ravi le public de Yaoundé le week-end dernier.
Si les politiciens camerounais préparent encore leur stratégie pour 2011, il s'en trouve toujours dans le pays qui a déjà préparé sa candidature avec profession de foi et tout le baratin des politiques. Celui-là c'est Monsieur Nimportequi ; ce personnage que traîne l'humoriste Wakeu Fogaing depuis quelque cinq ans maintenant sur les planches de son pays et du monde. Samedi et dimanche dernier, l'humoriste était l'invité du centre culturel Francis Bebey dirigé par Jean-Claude Awono au lieu dit Montée du parc à Yaoundé. Durant le one man show d'une heure intitulé "Monsieur Nimportequi en campagne" qu'il a déroulé devant un public connaisseur, il a ainsi fait le point de la vie sociale dans son pays à quelques années d'un rendez-vous calé dans nombre d'agendas.Les plus nostalgiques auront sans doute fait le rapprochement avec "L'homme superstar" de Dave K. Moctoï. Lui qui avait déjà mis en humour ce personnage burlesque dans une satire remarquée. Wakeu Fogaing, sans aller plus loin, a tout de même travaillé sa pièce en alternant le sérieux, et la détermination de la bête politique, et la platitude d'un quotidien où il faut sans cesse ruser. Et au passage, il a donné quelques clés à tous ceux qui seraient tentés de suivre M. Nimportequi aux élections présidentielles prochaines : ils devraient déjà savoir dans quel type de démocratie se trouve le Cameroun, ouvrir un compte en Suisse pour y loger les revenus de la République une fois les élections remportées, faire de leur épouse une icône médiatique et de l'humanitaire, quêter l'appui des Américains, se méfier de tout le monde une fois sa candidature annoncée, etc.VoisinsUne candidature qui ne devra point faire oublier qu'on est comme tout le monde jusqu'à la proclamation des résultats. Ils doivent donc apprendre à faire attention aux voisins qui sont toujours jaloux et normaliser leurs rapports avec les leurs. Mais surtout, penser à déclarer leurs biens qui très souvent se résument à une épouse, des progénitures, des plans pour des maisons à construire aussi bien à la campagne qu'à l'étranger, etc.Dans cette nouvelle création qui date de décembre dernier, l'humoriste continue de peindre la société camerounaise sous son jour le plus ignoble en recourant à un personnage qui au final nous est familier et même s'il aime à se multiplier. Il stigmatise au passage l'incapacité des leaders politiques à innover et à apporter des solutions aux problèmes des citoyens. Il fait un arrêt sur des maux mortels qui prospèrent dans une indifférence générale doublée d'une perte de valeurs : la puissance de l'alcool et du tabac qui tuent les poumons à petit feu. Des maux qui n'empêchent cependant pas de nourrir des ambitions en direction du palais d'Etoudi où se figeront les mois à venir bien de regards.

Parfait Tabapsi Mutations

24 juillet 2009

la compagnie en tournée 2009

arm3Le Nouveau Spectacle de La Compagnie Feugham

En tournée dès octobre 2009 Dans les Centres culturels Français de Douala, Yaoundé et les Alliances de Dschang, Bamenda, Garoua et Maroua. Textes de Wakeu Fogaing.

L’unique Chose à Dire.

Ce “ One man show ”  vient d’un style prêté à Raymond Devos. La force de ce grandissime Humoriste Français n’a pas laissé indifférent l’auteur de ces textes qui adore les jeux de mots. D’un mot à l’autre, les histoires se jonglent et se rient de l’ennui qu’on doit faire partir des salles de spectacle. L’unique chose à dire ne se contente pas de dire mais surtout se meut dans une façon qui fait voyager le destinataire des histoires de mots et de vie.

Le comédien qui sait tenir et lâcher sa langue d’un instant à l’autre, décide de courir entre les lignes pour souligner la surprise et l’inattendu qui font office de clous dans toute histoire. La parole court dans la rue et expose la nudité du verbe et des excès. 

On peut avec ce spectacle comprendre que Raymond Devos le maître des jeux de mots n’a pas encore quitté ce monde.

arm2

Spectacle joué par Noubissi Tchoupo et mis en scène par Wakeu Fogaing

20 juillet 2009

Atelier de Dramaturgie 2009

            Atelier de dramaturgie – Impressions écrites

Maryse Bonny (Metteur en scène et comédienne, France) :

BILAN DE L’ATELIER :

Ces douze jours de formation m’ont comblée et sont allés bien au-delà de mes attentes.

Convivial, chaleureux, interactif, dense, riche et ambitieux… quelques qualificatifs qui me viennent à l’esprit pour caractériser l’esprit et le contenu de cet atelier de formation.

Ambitieux dans ses objectifs : savant dosage de théorie et de pratique.

Ø  Objectifs culturels : chacun repart avec un :

·        corpus de textes dramatiques, judicieusement choisis pour l’originalité de leur structure et de leur écriture et pour la profondeur des thèmes traités, suscitant des discussions très engagées…

·        la bibliothèque mise à la disposition a permis d’enrichir les connaissances d’auteurs, metteurs en scène, etc. … les références multiples à des auteurs ou théoriciens du monde.

Tout cela constitue un « terreau » sur lequel peut s’appuyer la réflexion de l’artiste.

Ø  Objectifs méthodologiques : L’étude des différentes théories d’analyse de l’œuvre dramatique donne des clés, des outils pour la lecture approfondie et la compréhension des textes, nécessaires au metteur en scène et au comédien.

Kouam a su, avec beaucoup de pédagogie, mettre à la portée de tous, ces théories un peu rébarbatives, mais nécessaires.

Ø  Le partage des points de vue, des pratiques, des expériences d’artistes de niveau très hétérogène dans leur parcours artistique ou intellectuel (certains ayant déjà un parcours et un palmarès remarquables tandis que d’autres en sont à leur début) s’est effectué avec une grande liberté, une écoute attentive de l’autre, dans le respect, chacun s’exprimant sans complexe, apportant sa touche, sa pierre à l’édifice …

Ø  La mise en œuvre de tous les procédés étudiés, le passage à la pratique, à la création a été un moment fort de ce stage avec la présentation du travail en fin de parcours.

J’espère pouvoir lire plus tard, les œuvres des deux auteurs de ce stage.

Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié le travail de mise en scène d’une œuvre difficile, mais forte, profonde et intéressante : EL MONA ; un vrai travail d’équipe avec des comédiens, très investis, engagés.

J’ai été sensible, et ai apprécié la manière dont Rodrigue Norman a animé cet atelier. Il sait, avec beaucoup de délicatesse, dire les mots qu’il faut, pour orienter la réflexion et surtout donner confiance pour mener à bien le travail.

J’aurais encore beaucoup d’éloge à exprimer et sans flagornerie (ce n’est pas mon genre, j’ai plutôt la « dent dure ») mais le temps presse.

Je terminerai par l’ambiance très chaleureuse de ce stage, très conviviale, que l’on doit en grande partie aux organisateurs : Kouam, Wakeu et toute la Compagnie Feugham : Amstrong, Topito, Salomon, Emmanuel, Max et Denise qui, en plus de l’atelier, assumaient toutes les tâches matérielles. Merci, Denise pour les délicieux et variés petits déj.

Pour conclure : je suis candidate à tout stage, atelier, séminaire, colloque … que vous organiserez.

La suite : un stage de « consolidation des acquis » ou de perfectionnement s’impose !!!

Et je souhaite vivement y participer.

MERCI pour tout !

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

M.B. : Pour tout et pour rien.

*

Dovie Kendo (Metteure en scène et comédienne, Cameroun) :

Ce matin nous allons tous faire le point sur les douze jours magnifiques d’échange, de travail et d’apprentissage.

Quelle magnifique idée de penser dramaturgie, mise en scène et jeu de l’acteur sans oublier la scénographie ? J’ai particulièrement aimé la manière de décortiquer et d’aborder les textes, les pièces de théâtre. Dommage que ça ne dure que quelques jours !

Mais je rentre très fière. Je manque les mots pour exprimer tout ce que j’ai appris pendant l’atelier. Mon souhait c’est de pousser plus loin ma formation en mise en scène.

Merci à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué afin que ce travail aille au bout.

Merci à Kouam de partager avec nous sa connaissance de l’art. Merci à Rodrigue Norman pour sa simplicité et sa façon humble de nous expliquer les choses et de nous donner les codes pour aborder le travail de mise en scène.

Merci à la Compagnie Feugham de nous respecter et de nous mettre dans les bonnes conditions de travail. Merci à tous.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

D.K. : Pour partager.

*

Benoît Kongbo (Auteur dramatique, Centrafrique) :

Ces dernières années, notre théâtre, le théâtre africain, est très actif sur la scène internationale.

En fait, son souci de sortir des ténèbres qui le maintenaient dans l’anonymat témoigne de la volonté tenace des auteurs et comédiens à transformer le théâtre en outil transcendant… les frontières culturelles.

Il est vrai que notre théâtre n’est pas très développé ou est en voie de développement pour ne pas dire sous-développé.

Il est vrai que notre théâtre a encore du chemin à faire. Pour se découvrir, se faire découvrir et pourquoi pas, s’affirmer pleinement.

Il est vrai que notre théâtre n’est pas très émancipé, très affranchi de certaines valeurs qui compliquent son parcours parce qu’il n’a pas encore su appréhender tous les contours de cette discipline de la parole gesticulée.

Cependant, notre théâtre ne peut véritablement émerger que si nous le canalisons en lui traçant un chemin avec toutes les spécificités que requiert notre identité.

Car ne l’oublions pas ! Il s’agit de l’Afrique et le théâtre africain, quand bien même il voudrait parvenir à l’universel, ne pourrait jamais, au grand jamais, ressembler au théâtre européen ou asiatique.

La preuve en est que notre théâtre est souvent sollicité dans les festivals internationaux pour son originalité et son exotisme.

(27/02/2009)

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

B. K. : Pour dépasser quelques fois ma bêtise.

*

Emery Noudjiep (Auteur dramatique et metteur en scène, Cameroun) :

Pour répondre à la question de savoir ce que je pense de l’atelier, je voudrais m’appuyer sur la dernière interview de Messi Martin qui parlant de Richard Bona et de Ngoy Djeka, qu’il avait formés en musique alors que ces derniers faisaient le collège, dit du premier qu’il n’avait pas de talent mais était curieux, disposé à apprendre et comprendre les mécanismes de fonctionnement de la musique. Parlant du deuxième, il dit de Ngoy Djeka qu’il était très talentueux mais apprenait peu, comptant sur son seul talent. Aujourd’hui, le temps a passé et on constate que Richard Bona mène une carrière internationale et est reconnu comme l’un des meilleurs alors que pour Ngoy Djeka on en est encore à se demander s’il se questionne sur ce qu’il produit comme musique. C’est malheureusement comme cela que fonctionne la majorité des artistes camerounais. On se forme sur le tas, on pratique sur le tas et on finit frustré sans jamais avoir compris le pourquoi et le comment des choses – qu’on commet par conséquent à moitié ou alors très gauchement. La question de la formation se fait de plus en plus urgente dans le milieu artistique. On n’a pas d’école sur place et ceux d’Europe sont hors prix.

La formule d’atelier de formation est toute trouvée dans ce sens. Cela fait cinq ans que j’écris des pièces de théâtre, trois que je fais la mise en scène mais jamais je n’avais su que mon travail pouvait être lu dans sa structure avec autant de clarté.

En cela l’atelier devient certainement un maillon important pour la suite de ma carrière. Le regard que j’ai de mes pièces et celles des autres est différent maintenant.

Puissent des initiatives pareilles se multiplier !

Merci à toi cher Kouam d’y avoir pensé, merci d’avoir veillé à transmettre la science et d’avoir su créer pour cela les dispositions qu’il faillait ainsi que la bonne ambiance, même si j’en repars avec un goût de pas fini.

Vivement au prochain atelier !

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

D.K. : Pour en perdre l’envie.

*

Tamar Tientcheu (Comédienne, Cameroun) :

Quelles sont mes impressions par rapport à l’Atelier du Monde ?

Eh bien, je ne saurais exprimer avec des mots ou encore écrire ce que je ressens en ce moment précis.

L’atelier du monde, eh bien je résume en trois mots : passionnant, enrichissant et fantastique.

Comme disait quelqu’un quelque part, « les bonnes choses ne durent jamais. » J’aurais souhaité que cela dure des jours encore, voire des mois pourquoi pas. Mais hélas, c’est bien fini !

Je repars chez moi avec une nouvelle vision du théâtre. Une nouvelle façon d’approcher les textes en tant que comédienne.

Bref une compréhension approfondie dans mon travail.

Je ne saurais m’arrêter sans remercier le porteur de ce projet fantastique M. Kouam Tawa pour l’attention qu’il a eu à mon égard pour que j’y participe, la Compagnie Feugham et toutes les merveilleuses personnes que j’ai rencontrées ici. Vous êtes tous dans mon cœur. Je vous aime.

27. 02. 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

T.T. : Pour m’amuser, jouer, dire des pensées.

*

Eric Delphin Kwegoue (Metteur en scène et comédien, Cameroun) :

Sur l’atelier :

Je repars de cet atelier sur la dramaturgie dans le processus de création avec beaucoup d’outils fondamentaux qui me permettront d’aborder très prochainement mes textes et mes mises en scène.

C’est pour dire l’importance de ce que j’ai acquis durant ces douze jours. C’était pour moi à la fois un véritable travail de réflexion, de recherche et de formation sans lequel il serait difficile aux jeunes créateurs que nous sommes d’atteindre les niveaux de l’esprit de création. Le vide qui au départ était en moi s’est vu rempli tout au long de ces jours enrichissants de connaissance. Tous ces textes que nous avons lus et étudiés, tous ces films que nous avons regardés et analysés, toutes ces discussions sur l’expérience artistique et ces débats essentiels sur les questions primordiales de la dramaturgie, m’amènent à me reposer un grand nombre de questions sur ma démarche, sur cette quête esthétique qui m’enivre.

Depuis 2000, date à laquelle je commence le théâtre, voici l’un des ateliers qui marque sa note dans ma carrière.

Un tel atelier qui rassemble à la fois dramaturges, metteurs en scène, scénographes et comédiens est un moyen, je pense, de lutter contre la pauvreté et l’égoïsme dont souffrent nos créations théâtrales où le metteur en scène se qualifie comme faiseur de tout.

Devant une telle initiation qui réinterroge nos visions et nos aspirations créatrices, je ne peux que retirer mon béret devant les organisateurs, la Compagnie Feugham de Bafoussam, CulturesFrance et l’A.F.C. de Dschang.

27 – 02 – 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

E.D.K. : Pour retrouver les énergies égarées.

*

Inès Bebey (Auteur dramatique, Cameroun) :                                                            

A mon humble avis…

J’ai été particulièrement touchée par la convivialité et le respect qui régnaient entre les participants.

Venus de diverses classes sociales et de diverses nationalités, nous avons partagé pendant douze jours un même espace sans aucun complexe vis-à-vis des uns et des autres…

Tout a été mis en place pour rendre notre séjour et l’atelier du monde agréables dans le sens pédagogique et logistique (hébergement et restauration).

La méthode pédagogique m’a permis d’acquérir plus de connaissances dans le processus de création d’une œuvre dramatique (déconstruction et construction). On menait des réflexions autour des thèmes relatifs à l’existence humaine. Les textes choisis pour la circonstance et les films qu’on projetait ont conscientisé par leurs profondeurs.

Rien n’a été fait au hasard, tout était coordonné dans les différents ateliers.

La discussion d’une œuvre de Daniel Keene, « Avis aux intéressés », m’a confronté à une douleur que j’avais longtemps enfouie au fond de moi-même.

Cet atelier m’a permis de me remettre en question et de revoir ma manière d’aborder l’écriture dramaturgique. Grâce à cet atelier, je n’aborderai plus les thèmes que je choisis avec légèreté…

27 - 02 - 09

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

I.B. : Pour combler mes lacunes intellectuelles.

*

Kocou Yemadjé (Metteur en scène et scénographe, Bénin) :

Impressions sur l’atelier :

Pour moi, j’ai appris, travaillé et me suis amusé. Je n’ai vraiment pas de suggestions à faire sinon de réitérer l’expérience qui pour moi est probante.

Nous avons été logés et nourris dans de bonnes conditions.

Je tiens absolument à dire que les encadreurs ont su avec bonne pédagogie nous inculquer leur savoir. De la théorie à la pratique sans oublier les présentations de travaux, ça n’a été que du bonheur.

Le travail s’est fait en toute convivialité. Très bonne ambiance de travail.

C’est pour moi l’occasion de dire un grand merci à la Compagnie Feugham pour ce bel exercice.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

K.Y. : Pour me découvrir.

*

Salomon Fogang (Comédien, Cameroun) :

Quelles sont mes impressions sur l’atelier ?

D’abord, je dis que cet atelier est une aubaine pour moi parce que chez nous il n’y a pas d’école de formation pour les écrivains, ni pour les comédiens. J’aurai un niveau assez élevé maintenant pour pouvoir étudier et comprendre une œuvre dramatique. Quelque chose changera en bien sur le jeu du comédien que je suis ; bref, je sors content de cet atelier parce que j’ai beaucoup appris. J’en profite pour dire merci à tous ceux qui ont mis en place ce projet.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

S.F. : Pour vivre tranquille et heureux.

*

Noubissi Tchoupo (Comédien, Cameroun) :                           

Mes impressions à l’issue de l’atelier :

Honnêtement, j’avoue que je suis très impressionné par ce que j’ai vécu pendant ces 12 jours à Dschang.

Notamment sur la dramaturgie dont je n’ai pas tout compris. Mais je crois qu’avec le recul, je serais capable de dire ce que je pense, même si je ne peux pas tout expliquer.

J’ai profité de cet atelier pour aborder la scénographie que je ne connaissais pas et que je découvre très intéressante. Ce qui change radicalement ma manière de penser les choses, l’espace et même les endroits que je connaissais déjà : je n’aurai plus jamais le même regard sur les objets qui m’entourent.

Ceci me pousse à aller plus loin dans la recherche et la compréhension de tout ce qui peut m’être utile, en tant que comédien sur un plateau de théâtre.

Sur le plan humain, on a toujours à apprendre des autres. Je crois enfin que le théâtre brise toutes les frontières et rapproche les hommes malgré nos comportements un peu antisociaux.

27 - 02 - 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

N.T. : Pour changer.

*

Abdoulaye Abdoul Oumaté (Comédien, Tchad) :

Cette formation sur la dramaturgie dans le processus de création théâtrale est capitale.

Cela nous a permis tout d’abord de voir la place qu’occupe la dramaturgie dans notre travail d’acteur, de metteur en scène, de scénographe et d’auteur dramatique.

Le travail que nous venons de faire est capital pour l’avenir du théâtre de demain et pour un théâtre proche de son public.

En ce moment de notre histoire, cette formation a sa raison d’être.

Pour moi c’est la seule formation qui m’a permis de me poser des questions.

Ce 27/02/2009.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

A. A. O. : Dire, partager l’insupportable pour que...

*

Emmanuel Fotié dit Je m’appelle (Comédien et musicien, Cameroun) :

Dschang – Atelier du Monde pour la formation en dramaturgie.

Mes impressions sont bonnes : cet atelier a été et sera pour moi un élément catalyseur dans ma vie. Vie d’artiste et vie tout court. J’en ai tiré beaucoup de leçons, notamment sur le jeu d’acteur qui était mon option. Bref, je rentre de cet atelier très grandi.

Sur le plan des relations humaines, là aussi, cet atelier m’aura apporté beaucoup de choses. Il m’a permis de rencontrer des amis, notamment ceux de la France, de la R.D.C., de la R.C.A., du Benin, du Togo, du Sahara Occidental, du Tchad et bien entendu des autres villes du Cameroun.

Pour être très modeste, car je pourrais écrire sur plusieurs pages mes impressions, je dirais tout simplement Merci aux initiateurs de cet atelier, Messieurs Kouam Tawa et Wakeu Fogaing, nos dirigeants de la Compagnie Feugham de Bafoussam. Merci à CulturesFrance qui a octroyé la bourse qui a permis l’atelier, Merci à Monsieur Gaëtan Montoriol, directeur de l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang, qui a mis à la disposition des comédiens le grand cadre dans lequel ils ont travaillé.

MERCI au SEIGNEUR  pour tout ce qu’il a fait durant nos travaux. Qu’il inonde de toutes ses grâces La Compagnie, tous les comédiens de l’Atelier, et l’Humanité toute entière.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

E. F. : Pour me nourrir l’intelligence.

*

Denise Djuikom (Comédienne, Cameroun) :

Les expériences de cet atelier sont multiples.

Elles m’ont beaucoup apporté.

1-     En dramaturgie : maintenant je suis sûre d’une chose, je ne regarderai plus jamais un film sans m’amuser à le décomposer pour comprendre comment il est construit. Désormais, l’histoire ne suffira plus à m’accrocher.

2-     Dans le jeu d’acteur : mettre un corps à disposition ! Je me rends compte d’une chose très importante : le sport et le théâtre vont de pair.

26/2/09

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

D.D. : J’ai envie de m’exprimer.

*

Marlise Bété (Metteure en scène, Cameroun) :

Mes impressions sur l’atelier de dramaturgie :

L’atelier de dramaturgie a été pour moi très bien. J’ai appris de nouvelles choses. J’ai rencontré de nouvelles personnes. Seulement, je pense qu’il a été très court. Il aurait fallu le faire sur un minimum d’un mois. Pour que les participants aient à leur disposition un maximum de connaissances.

Je dois ici saluer la Compagnie Feugham qui nous a bien reçus, avec beaucoup d’humanisme. Rarement sur des événements en Afrique centrale, les artistes sont traités dans des conditions aussi bonnes.

En perspective, quelques projets ente les participants se réaliseront.

Merci ! Bravo Feugham !

27 février 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

M.B. : Par amour et par nécessité.

*

Topito (Comédien et musicien, Cameroun) :                                                                

Quelles sont mes impressions ?

Mes impressions à la fin de cet atelier sont bonnes dans la mesure où tout s’est passé comme le programme le prévoyait, et bien.

Je suis d’autant plus satisfait que j’ai eu de bons échanges avec tous les participants (auteurs, metteurs en scène, scénographes et comédiens).

Je suis aussi heureux de la façon dont les cours ont été dispensés sur la dramaturgie, sur les ingrédients à utiliser pour bien construire une pièce de théâtre. A la fin de cet atelier qui a duré 12 jours, j’ai une nouvelle vision du métier d’acteur.

J’ai surtout été très satisfait par le travail et la qualité des formateurs.

Dschang, le 27 - 02- 009.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

T : Pour sa raison d’être.

*

Pasco Losanganya (Comédienne, République Démocratique du Congo) :

Mes impressions sur l’Atelier du Monde sur la dramaturgie :

L’Atelier du Monde sur la dramaturgie a été d’une grande importance pour moi dans le sens où j’ai rencontré beaucoup de personnes venant du monde, et j’ai enrichi une fois de plus mon bagage artistique sur les méthodes et techniques de la dramaturgie.

La matière a été très abondante, y compris la documentation qui soutenait à chaque fois notre matière.

J’ai rencontré des auteurs à travers leurs œuvres.

Je remercie vivement les membres de la Compagnie Feugham pour leur accueil et leur organisation. J’ai été logé dans de bonnes conditions, le repas était toujours à l’heure et la subvention m’a permis de bien passer mon séjour à Dschang.

Mon regret est que je n’ai pas pu étancher ma soif à cause du court séjour. Mais je crois que la Compagnie Feugham prochainement cherchera les voies et moyens pour prolonger le séjour.

Merci pour votre sens d’humanisme et à la prochaine. Que Dieu bénisse Feugham !

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

P.L. : Victime d’une réalité.

*

Max Hylarion T. Mbakop (Comédien, Cameroun) :                                             

Quelles sont mes impressions sur l’atelier ?

Humblement, je n’ai jamais assisté à un atelier comme celui-ci.

-         L’accueil : il n’y a aucun moment où je me suis senti seul. Je me sentais chez moi.

-         La nutrition : quand je venais je ne m’attendais pas à ce qu’on me nourrisse de la sorte.  Moi particulièrement, j’ai été touché parce geste.

-         L’atelier : c’est le point le plus important. En quelques jours seulement (12) j’ai compris tout un tas de choses. Il y avait plusieurs modules (écriture, scénographie, mise en scène, jeu d’acteur) que j’ai pu comprendre plus aisément en écoutant les interventions des uns et des autres. C’était tellement riche pour moi que je sens une étincelle en moi qui brille et me demande de prouver que j’ai quelque chose à faire dans le théâtre. La façon dont Kouam Tawa dispensait les cours sur la dramaturgie était très originale.

On ne peut pas en sortir la tête vide. Je me sens à mesure, grâce à ce cours, grâce à cet atelier de faire de grandes choses, parce que je me dis : « Je connais un peu. Je commence à avoir de quoi poursuivre ma quête ».

-         L’attitude des participants : dans l’ensemble c’était bien. Les participants étaient ouverts, ce qui m’a permis de mûrir mes pensées et de combler certaines choses. D’autres m’ont servi d’exemple : (Salah, Rodrigue Norman, Kouam Tawa, Abdoulaye Oumaté) pour ne citer que ceux là. En les observant, je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de travail à faire.

Je ne sais pas ce que j’ai raconté sur cette feuille parce que j’aurais voulu dire beaucoup de choses. Les mots me manquent.

Tout ce que je sais est que cet atelier a été capital pour moi. Et je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé à y participer.

C’était magnifique !

Une fois de plus merci.       

27 - 02 – 2009

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

M.H.M. : Je m’y sens.

*

Wakeu Fogaing (Comédien et auteur dramatique, Cameroun) :

Après les douze jours passés ensemble autour de la question de la dramaturgie, j’ai le sentiment d’avoir communié avec mes confrères du théâtre sur une question essentielle.

Pendant l’atelier du jeu d’acteur que j’animais, la connaissance de la construction d’une œuvre dramatique semblait ne pas être la préoccupation des acteurs. Aussi faillit-il leur faire comprendre qu’une création dramatique nécessite la compréhension de cette construction.

A la fin de cet atelier, le partage est de taille pour le travail des corps, des voix, des émotions proportionnellement au crescendo dramatique de l’œuvre à monter.

Je suis très content à la fin de ce travail et attends les répercussions sur les prochaines créations.

Je profite ici pour dire merci à CulturesFrance qui nous a permis de tenir cet atelier et surtout à l’Alliance Franco-camerounaise qui a permis d’investir ses espaces pour être heureux en partageant nos préoccupations. 

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

W.F. : Pour dire mon ennui.

*

Salah Khatri (Auteur dramatique et metteur en scène, Sahara Occidental) :

Mes impressions sur l’atelier du monde :

L’atelier de la dramaturgie était pour moi une nouvelle expérience académique et professionnelle.

Par le contenu (théâtre, cinéma, poésie, roman, musique) et par les questionnements quotidiens comme (Qui êtes-vous? Pourquoi faites-vous du théâtre ? Que cherchez-vous ? Que peut le théâtre ? Que pensez-vous de notre théâtre ?) et par le travail pratique demandé à chaque participant (mise en scène, jeu d’acteur, scénographie, écriture) :

-         La maitrise du sujet et la pédagogie de  Kouam Tawa.

-         La qualité des débats dans l’atelier et après l’atelier.

-         La responsabilité et le sens de la préparation de cet atelier, l’accueil, l’hospitalité et la disponibilité des membres de la Compagnie Feugham.

-         La convivialité, le sens humain et professionnel de tous les participants.

-         La qualité du logement et des repas.

Cette expérience à montré qu’en Afrique les artistes ont besoin des ateliers professionnels comme celui-ci.

Dans l’absence d’une politique culturelle, d’une éducation artistique et des activités artistiques dans les milieux scolaires en Afrique et dans l’absence des établissements d’enseignement de théâtre et d’art, je souhaite qu’une école itinérante comme cet atelier puisse voir le jour, comme moyen pour former les artistes africains.

K.T. : Pourquoi faites-vous du théâtre ?

S.K. : Pour ne pas mourir.

Publicité
1 2 > >>
Feugham vision
Publicité
Publicité